Situation commerciale : Agrumes sur les principaux marchés
Rungis : Le prix de la Nadorcott marocaine en semaine 10 n’a pas connu de changement cette semaine, soit 1,35 euro/kg.
Situation du marché : Semaine 10 Campagne 2021-2022 – Agrumes
Analyse et tendance économique du marché des agrumes (Semaine 10 / Campagne 2021-2022) de la Délégation Principale Perpignan…
Pérou : Mise en garde contre l’impact du conflit russo-ukrainien
Le conflit en Ukraine affectera les exportations péruviennes de fruits vers la région et entraînera une hausse significative du coût des intrants tels que les engrais, ce qui affectera le secteur dans le plus long terme, selon le cabinet de conseil Fresh Fruit Peru.
Les exportations péruviennes de fruits vers la Russie ont augmenté à un taux annuel moyen de 28% au cours des cinq dernières années, les principaux produits exportés étant le raisin de table, les avocats, les mandarines et les mangues.
Comex Pérou a averti que le conflit pourrait générer des complications dans les futures campagnes d’exportation agricole en rendant le coût des intrants plus élevé. Notant que la Russie est le principal fournisseur d’engrais du Pérou, fournissant 51% du total.
Pour sa part, le groupe syndical Conveagro a déclaré que le coût des engrais pourrait augmenter jusqu’à 800% en raison des sanctions commerciales imposées à la Russie.
Russie : Rosselkhoznadzor a simplifié la procédure d’importation en Russie de marchandises contrôlées d’origine animale et végétale en provenance de pays étrangers
En raison des difficultés logistiques rencontrées lors de l’importation en Russie de marchandises contrôlées d’origine animale et végétale, le service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor) a estimé nécessaire de simplifier la procédure d’enregistrement de ces marchandises afin d’éviter toute rupture d’approvisionnement.
Ainsi, l’enregistrement des marchandises contrôlées par le Rosselkhoznadzor sera effectué conformément aux copies des documents d’accompagnement vétérinaires et phytosanitaires avec une garantie obligatoire des opérateurs de fournir leurs originaux.
A noter que toutes les mesures nécessaires pour confirmer l’authenticité de ces documents seront prises conjointement avec les services compétents des pays exportateurs.
Russie : Les exportateurs étrangers de fruits tentent d’entrer sur le marché russe via la Turquie
Les exportateurs étrangers de fruits, notamment d’Afrique du Sud et d’Amérique du Sud, tentent d’acheminer leurs fruits vers la Russie via la Turquie. Les exportateurs de fruits turcs signalent qu’ils sont appelés en permanence par des producteurs étrangers qui ont déchargé leurs produits dans le port d’Istanbul. En autorisant les importations en provenance de la Turquie, la Russie semble sécuriser son approvisionnement alimentaire et d’autres exportateurs tentent d’en profiter.
A noter qu’il n’est pas question d’une circulation fluide des fruits, car les routes menant de la frontière orientale de la Turquie à la Russie en passant par la Géorgie sont devenues très encombrées, et le temps d’attente est désormais de trois jours. Pour les Russes, l’importation de fruits est devenue une activité coûteuse après la chute du rouble, mais en l’absence d’alternatives, ils choisissent toujours ce flux commercial.
Espagne – UE : Anecoop appelle à la création d’un lobby pour promouvoir la consommation d’agrumes en Europe
La coopérative espagnole Anecoop a demandé la création d’un lobby des agrumes, comme tous les grands producteurs mondiaux, afin de représenter le secteur en Espagne et à Bruxelles, de défendre ses intérêts face aux concurrents européens et de développer des actions promotionnelles pour augmenter la consommation.
Le directeur général d’Anecoop, Joan Mir, a affirmé que les consommateurs connaissent les « marques de pommes » et que ce fruit est « partout à la télévision », ce qui n’est pas le cas des agrumes, qui sont un produit générique et sans différenciation entre les variétés.
En outre, Mir a déploré qu’entre 1998 et 2008, 9 millions d’euros destinés à la promotion des agrumes aient été perdus et soient allés « à la promotion des concurrents », un problème qu’il a considéré comme « très grave » et pour lequel le secteur doit travailler ensemble.
Russie – Afrique : La Russie regarde désormais au-delà de l’Afrique du Sud, alors qu’elle tente de remplacer les importations européennes par des produits africains
La Russie veut étendre sa présence commerciale en Afrique, car la guerre avec l’Ukraine -et les sanctions qui en découlent- étrangle le commerce avec ses voisins européens. Et cela pourrait la conduire à se désengager de l’Afrique du Sud.
Ainsi, lors d’une réunion sur le soutien aux organisations russes qui pénètrent sur les marchés africains, il a été proposé « d’étendre le réseau de missions commerciales en Afrique dans les pays prioritaires pour le commerce », a déclaré le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie russe, Vladimir Padalko, à l’agence publique russe TASS.
La Russie a actuellement quatre missions commerciales en Afrique, dont trois en Afrique du Nord, en Algérie, en Égypte et au Maroc.
Padalko a déclaré à l’agence TASS que la Russie espérait s’approvisionner en Afrique pour une partie de ses importations actuelles en provenance d’Europe, notamment le thé, le café et les fruits, qui représentent une part importante du commerce actuel de l’Afrique du Sud avec la Russie.
Afrique du Sud – UE : L’Afrique du Sud lance une campagne pour empêcher l’adoption de règles européennes préjudiciables en matière de traitement à froid des agrumes
La Citrus Growers Association of Southern Africa (CGA) a lancé une campagne pour inciter les acteurs du secteur à s’opposer à la législation proposée par l’UE qui pourrait imposer un traitement par le froid sur les importations d’oranges dans l’Union. La législation vise à empêcher l’entrée de la false codling moth (Thaumatotibia leucotreta) en provenance des pays africains et exigerait un traitement par le froid obligatoire « drastique » de 0°C à -1°C pendant au moins 16 jours, selon la CGA. L’association affirme que la mesure proposée est « disproportionnée et irréalisable », et qu’elle entraînerait une hausse des prix pour les consommateurs de l’UE, tout en provoquant éventuellement des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement…